Dans la matinée de ce samedi, 06 novembre 2021, des émissaires de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) étaient au siège du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC). Au menu des échanges, les « enjeux liés à la transition en Guinée ».
Et, selon un communiqué du FNDC, parmi les points abordés, il y a l’engagement de « se mettre en rapport avec le groupe d’actions judiciaire de la FIDH qui opère déjà au Mali, en Côte d’Ivoire et en République Centrafricaine pour appuyer les avocats du FNDC dans la tenue des procès ». Ce qui pourrait aider à avancer vers l’ouverture du procès des promoteurs du troisième mandat, coupables à la fois des tueries des centaines de nos compatriotes et du recul démocratique dans notre cher pays.
Guineematin.com vous propose, ci-dessous, le communiqué du FNDC :
Ce matin à son siège à Kipé, une réunion d’échange s’est tenue entre le Front National Pour La Défense De La Constitution (FNDC)et la mission de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) autours des enjeux liés à la transition en Guinée. Les échanges ont porté essentiellement autours de :
– la participation prochaine de la société civile guinéenne aux travaux et sessions de la commission africaine des droits de l’homme ;
– connaitre les attentes du FNDC en termes du respect droits de l’homme et des principes démocratiques pendant cette transition ;
– se mettre en rapport avec le groupe d’actions judiciaire de la FIDH qui opère déjà au Mali, en Côte d’Ivoire et en République Centrafricaine pour appuyer les avocats du FNDC dans la tenue des procès ;
– partager l’expérience du FNDC aux autres société civile des pays qui ont du mal à défendre les acquis démocratiques.
La réunion s’est terminée sur un engagement de part et d’autre pour la poursuite de la collaboration.
Conakry, le 06 novembre 2021
La coordination nationale du FNDC
