Quand est-ce que le quotidien national Horoya va recommencer à paraître ? Il n’y a pour l’heure aucun indice pour donner un délai, mais le directeur général adjoint du journal espère que cela ne devrait pas beaucoup tarder à intervenir. Dans un entretien qu’il a accordé à un reporter de Guineematin.com hier, mardi 02 novembre 2021, Ibrahima Koné s’est dit convaincu que les autorités de la transition vont prendre rapidement les décisions nécessaires pour permettre la reprise des activités du journal.
Dans la matinée du lundi, 06 septembre 2021, Ibrahima Koné et ses collègues ont fait un constat surprenant et désolant au siège du journal Horoya. Ils ont trouvé que des inconnus se sont introduits nuitamment dans les locaux du quotidien national pour vandaliser les bureaux et emporter tous les biens qui s’y trouvaient. La RTG Boulbinet, la RKS mais aussi le ministère de l’information et de la communication avaient connu le même sort. Environ deux mois plus tard, les activités n’ont pas repris sur les lieux.
« Les autorités ont été informées et lors des concertations nationales, qui ont eu lieu au Palais du peuple, le cas Horoya a été évoqué. Il était question que nous attendions la nomination du ministre de l’information et de la communication. Madame la ministre a été nommée et dès après sa prise de fonction, elle a fait le constat, elle a rencontré le secrétaire général, elle sait l’état dans lequel se trouve tout le département. Aujourd’hui, madame est en train d’œuvrer pour redonner la vitalité au ministère de l’information et de la communication », a indiqué le directeur général adjoint du journal Horoya.
Ce mardi, 02 novembre 2021, les responsables du quotidien national étaient en réunion pour travailler sur un document qui sera déposé au ministère de l’information et de la communication. Ibrahima Koné espère que le gouvernement va traiter cette question avec beaucoup de diligence pour prendre la reprise des activités du journal. « Nous attendons vivement qu’il y ait une prise de décision rapide pour que nous puissions redémarrer la machine du quotidien national. Je pense qu’on ne va pas mettre assez de temps pour le faire, mais nous ne sommes pas dans les secrets des décideurs.
Madame la ministre et le gouvernement verront comment Horoya va être rétabli, équipé pour que nous puissions fournir le journal de l’Etat guinéen dans les bureaux pour informer le Guinéen. Il faut comprendre que l’information est une denrée indispensable aujourd’hui. Le Guinéen de Conakry et celui de Yomou doivent avoir la même information sur les projets de l’Etat. Et nous, journalistes du Horoya, nous sommes là pour donner réellement ce que l’Etat guinéen fait pour les citoyens guinéens », a rassuré le journaliste.
« Avec le dynamisme de notre ministre, nous avons beaucoup d’espoir aujourd’hui. Il faut l’encourager, il faut la soutenir pour qu’elle puisse faire face à ces différents problèmes qu’elle a hérités et nous sortir de l’eau », a dit Ibrahima Koné, directeur général adjoint du quotidien national Horoya.
Amadou Lama Diallo pour Guineematin.com
