Fête de Tabaski : voici les mesures prises par les autorités religieuses de Mamou

Elhadj Amadou Kolon Barry, inspecteur Régional des affaires religieuses de Mamou
Elhadj Amadou Kolon Barry, inspecteur Régional des affaires religieuses de Mamou

En raison de la crise sanitaire liée au coronavirus, la fête de Tabaski sera célébrée dans un contexte particulier ce vendredi 31 juillet 2020, à Mamou. Même si la prière marquant cette fête a été exceptionnellement autorisée, elle ne se déroulera pas comme d’habitude. Les autorités religieuses ont pris plusieurs dispositions visant à éviter la propagation du Covid-19 à cette occasion. C’est l’inspecteur régional des affaires religieuses qui l’a annoncé au cours d’un entretien qu’il a accordé au correspondant local de Guineematin.com, ce jeudi 30 juillet 2020.

« Chaque mosquée a ses conseillers, et ces conseillers sont chargés de faire respecter les mesures barrières que sont le lavage des mains, la distanciation, et le port des bavettes. Ensuite, nos érudits ont rédigé des sermons que nous avons repartis dans toutes les mosquées. En temps normal, nous avons 10 lieux de prière qui ont l’habitude de réunir les 28 quartiers et 66 mosquées qui prient les vendredis. Mais cette fois-ci, avec cette pandémie, nous n’allons pas prier dans les lieux, mais plutôt dans les mosquées. Donc, ce sont les 66 mosquées qui vont abriter la prière de la fête, chaque imam va diriger la prière dans sa mosquée. Après la prière, chacun retourne chez lui. Les salutations d’usage doivent se faire au téléphone parce que les autorités ont dit qu’il n’y a pas de regroupement », a annoncé Elhadj Amadou Kolon Barry.

Ce responsable religieux se dit inquiet de l’arrivée massive de citoyens en provenance de Conakry pour passer la fête à Mamou. C’est pourquoi, il exhorte les habitants de la ville au respect strict des mesures barrières pour éviter de nouvelles contaminations. Par ailleurs, Elhadj Amadou Kolon Barry a invité les autorités à trouver des voies et moyens permettant la réouverture des lieux de culte après cette fête. « Nous demandons au comité scientifique et le secrétariat général des affaires religieuses, de mûrir davantage les réflexions pour permettre la réouverture des lieux de culte à l’image des écoles. Si nous sommes dans les mosquées, on pourra mieux sensibiliser », a-t-il laissé entendre.

De Mamou, Boubacar Ramadan Barry pour Guineematin.com

Tel: 625698919/657343939

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