Falsification de la constitution : « la Guinée est en danger ! », prévient Bah Oury

Bah Oury, président du parti UDRG (Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée)
Bah Oury, ancien vice-président de l’UFDG et ancien président de l’UDD

L’ancien vice-président de l’UFDG et ancien président de l’UDD est très préoccupé par le vide juridique créé par le régime d’Alpha Condé ! Dans une série de Tweets, Bah Oury a dénoncé le malaise que vivent les Guinéens depuis le référendum contesté du 22 mars dernier. L’opposant a alors interpellé les populations sur le danger qui guette notre pays au moment où certains se battent pour appartenir au futur gouvernement qui tarde à voir le jour depuis le double scrutin contesté.

« Les guinéens doivent prendre conscience de la profondeur des dégâts que la gouvernance actuelle a causé à notre pays. Certains se préoccupent déjà de leur participation ou non à un gouvernement alors que la brousse est en train de prendre feu. La Guinée est en danger ! », a écrit Bah Oury.

Ainsi, se demande-t-il, « comment constituer un gouvernement si le décret est contestable devant toutes les juridictions car le pays a abrogé sa constitution et a promulgué une autre qui n’a jamais été soumise à l’approbation populaire. Ceux qui ont creusé le puits de la trahison sont tombés dedans ! », s’exclame l’ancien ministre de la réconciliation nationale.

Aux yeux de Bah Oury, notre pays est actuellement paralysé du point de vue juridique. « Tous les actes gouvernementaux comme les décrets présidentiels, les arrêtés ministériels et autres qui comportent la mention ‘’Vu la constitution’’ se retrouvent invalidés et illégaux. La Guinée est juridiquement paralysée et le gouvernement ne peut plus administrer le pays… », a-t-il fait observer.

Bah Oury fonde son raisonnement sur la falsification de la très contestée nouvelle constitution dont le barreau vient de demander le retrait. « La promulgation d’un texte en guise de constitution différent du projet publié dans le journal officiel pour laquelle un référendum très contesté a été organisé le 22 mars est une étape supplémentaire de l’approfondissement des crises en Guinée. En effet, l’Etat guinéen vit un vide juridique ».

Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com

Tél : 622 68 00 41

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