Action Sociale : Mariama Sylla présente le bilan annuel de son Département

La ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance a présenté hier, vendredi 21 décembre 2018, le bilan annuel de son département. Hadja Marima Sylla est revenue sur les grandes actions du ministère qu’elle dirige au cours de l’année 2018, a constaté sur place Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Alors que l’année 2018 tire à sa fin, c’est le moment de regarder dans le rétroviseur pour voir ce qui a été fait pendant les 12 derniers mois. Et, c’est à cet exercice que s’est livrée la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance ce vendredi. Hadja Mariama Sylla est passée devant la presse pour présenter le bilan de son département. Selon elle, conformément à la mission qui lui a été assignée, son département a enregistré des réformes positives cette année. Ce qui a aidé à la création de nouvelles structures, permettant de renforcer davantage le programme de solidarité et d’améliorer les conditions de vie des personnes vulnérables.

« La Guinée inclusive que le professeur Alpha Condé compte réaliser, s’inscrit dans le domaine de la mise en œuvre du programme national de développement économique et social (PNDES). Et comme vous le savez, le Premier ministre en fait une priorité. Il en a décidé grâce aux instructions de monsieur le président de la République. Cela dit, notre département, si sa mission reste la conception, l’élaboration et la mise en œuvre de la politique, il se trouve que nous avons plusieurs secteurs.

Il y a aujourd’hui trois directions nationales, notamment : la direction de l’action sociale, la direction nationale du genre et de l’équité et la direction chargée de la petite enfance. Qu’est-ce que nous avons fait par rapport à cette mission ? Dans la lettre de mission que monsieur le Premier ministre nous a adressée, il nous a demandé en plus des attributions qui nous reviennent, il y a deux axes qui sont transversaux à tous les départements ministériels : l’employabilité des jeunes et la lutte contre la corruption », a-t-elle introduit.

Poursuivant, madame la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance a indiqué que son département, avec l’appui des bailleurs de fonds, a réussi à autonomiser plusieurs femmes. Là-dessus, elle a dit que le 08 mars dernier a été une occasion pour le département, « d’identifier les femmes championnes qui ont œuvré elles-mêmes à s’extraire dans la vulnérabilité dans laquelle elles ont évolué pour être autonomes elles-mêmes et créer de l’emploi. Nous leur avons aidé en leur donnant des appuis. Nous avons accompagné ces femmes et nous avons décidé qu’il fallait faire un bilan des programmes d’autonomisation des femmes menés en République de Guinée depuis 10 ans.

Cette étude est aujourd’hui disponible, nous sommes en phase de validation. Ça va nous amener à l’élaboration d’une stratégie nationale de l’autonomisation des femmes, mais qui sera bâtie sur des modèles réussies. L’instrument fondamental que nous avons dans ce sens, ce sont les centres d’autonomisation des femmes. Des centres d’autonomisation érigés en directions nationales. Aujourd’hui, nous avons une vingtaine de centres d’autonomisation dans le pays, tous équipés. Et pour cette année, c’est près de deux mille (2000) filles et femmes, issues de milieux défavorisés qui ont bénéficié de formation dans plusieurs filières », a-t-elle dit.

En outre, Hadja Mariama Sylla a souligné que son département est en train de mettre en place un programme d’inclusion social et d’autonomisation des personnes vivant avec le handicap. Selon elle, ce programme va permettre la réalisation de centres en faveur des cette couche défavorisée. « Aujourd’hui, notre budget a été rehaussé justement par rapport à l’inclusion social et économique que le gouvernement se propose de réaliser en 2019. En termes d’autonomisation, ces centres-là vont être construits dans les régions pour pouvoir extraire les personnes handicapées et les doter de métiers, et par ricochet, pour qu’ils puissent vivre d’eux-mêmes.

Par rapport aux violences, il se trouve que la Guinée est l’un des rares pays qui ont ratifié la quasi-totalité des instruments juridiques de protection et de promotion des guinéens. Mais aujourd’hui, nous sommes un des premiers pays à les violer. Nous sommes le deuxième pays dans le monde où les femmes continuent à être mutilées. (…). Cette année, nous avons travaillé avec les partenaires au développement sur la troisième phase du programme conjoint de lutte contre la mutilation génitale féminine. Nous avons aussi trouvé une stratégie de lutte contre le mariage précoce. Ce travail est en train d’être fait au sein du département », a dit la ministre qui se félicite de l’action de son département au cours de l’année qui s’achève.

Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 621 09 08 18

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