Siguiri : plus de 600 personnes déférées au tribunal par la gendarmerie en 2019

Alors que l’année 2019 tend inexorablement à sa fin, l’heure est au bilan dans les différents services. C’est dans cette dynamique que la gendarmerie départementale de Siguiri a dévoilé ce samedi, 28 décembre 2019, les chiffres de ses actions sur le terrain au compte de l’année qui s’achève. Trois cent soixante douze (372) procès verbaux (PV) ont été dressés avec six cent trente trois (633) personnes déférées au tribunal, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

C’est à l’occasion d’une conférence de presse animée ce samedi que le lieutenant-colonel Lah Moussa Traoré, commandant de la gendarmerie départementale, a dévoilé les chiffres des actions menées sur le terrain courant 2019. « Au cours de l’année 2019, mon service a dressé 372 procès verbaux. Ces 372 procès verbaux nous ont permis de déférer 633 personnes, dont 23 femmes et 11 étrangers. Quand je prends les statistiques, c’est le pourcentage de vol qui est le plus élevé. On a noté 40% de cas de vol. Les autres sont des cas de coups et blessures, des cas de viols et autres infractions. Le 12 mai 2019, nous avons saisi 5250 cartouches de munition », a énuméré l’officier de gendarmerie.

Lieutenant-colonel Lah Moussa Traoré, commandant de la gendarmerie départementale

Le lieutenant-colonel Lah Moussa Traoré s’est félicité de ce qu’il a réussi à faire avec ses hommes. « Si nous avons réuni à déférer 633 personnes, c’est parce que nous avons refusé la corruption. Les mis en cause nous proposent de l’argent, mais nous avons un cas de patriotisme, nous préférons l’honneur à l’argent », a-t-il laissé entendre.

En outre, le commandant de la gendarmerie départementale de Siguiri a dénoncé le comportement de certains ressortissants de Siguiri qui essayent de les influencer dans de nombreux dossiers. « Nous avons des difficultés. Lorsqu’on interpelle une personne, nous recevons des appels à partir de Conakry, ou alors il y a les sages qui exigent la libération de certains mis en cause. Lorsqu’on refuse, ils commencent à nous menacer, en disant que Lah Moussa est entrain d’emprisonner nos parents. Mais, nous appliquons la loi », a-t-il lancé.

De Siguiri, Bérété Lanceï Condé pour Guineematin.com

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