Le PADES sur la question du 3ème mandat : « que la population se lève pour dire Non ! »

La question du troisième mandant préoccupe nombre de guinéens, même si Alpha Condé, principal concerné dans cette affaire, ne s’est jamais clairement exprimé sur le sujet. Malgré tout, devant les agitations des sirènes révisionnistes, le Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES), a cru bon de dire sa position sur cette éventualité. C’était à l’occasion de son assemblée générale hebdomadaire, tenue ce samedi 08 décembre 2018, à son siège à Nongo, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Selon Mohamed Kaba, coordinateur des affaires administratives du PADES, il y a beaucoup d’agitation des partisans du RPG Arc-en-ciel sur cette question du 3ème mandat. Face à ces comportements, monsieur Kaba met en garde. « Ces manœuvre qui sont mises en place depuis un certain temps, la population guinéenne n’est pas dupe. Elle est en train de constater que ces manœuvres se font. Que la population se lève, comme un seul homme, pour dire non! Non au tripatouillage de la Constitution! Non au changement de la durée du mandat! Non au troisième mandat », a-t-il lancé.

Par ailleurs, Mohamed Kaba a dénoncé ceux qui s’agitent et qui sont en train d’apparaitre publiquement. « Aujourd’hui, nous constatons beaucoup de mouvements qui sont en train de se mettre en place et qui font penser à pouvoir mettre le troisième mandat en Guinée. On est en train de voir des acteurs se mettre en branle partout, on est en train de voir la machine de l’État qui travaille dans ce sens », a-t-il laissé entendre.

En outre, le coordinateur des affaires administratives du PADES a rappelé que la Constitution est claire sur le nombre et la durée des mandats en Guinée. « Nous voulons dire ceci, la Guinée a opté pour une démocratie… C’est cinq ans la durée d’un mandat, renouvelable une seule fois. Ça veut dire qu’on ne peut faire que deux mandats », a-t-il rappelé.

Pour Mohamed Kaba, la Loi Fondamentale est sacrée et ne doit être violée sous aucun prétexte. « Parce qu’en la violant, on crée des conditions qui amènent la violence, on crée de conditions qui amènent l’instabilité, qui désorientent le programme du développement que nous avons mis en place », prévient-il.

Fatoumata Diouldé Diallo pour Guineematin.com

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