Les autorités du Comité national du rassemblement et du développement(CNRD), tombeur du président Alpha Condé, le 5 septembre, continuent de dérouler leur programme de concertations nationales avec les différentes composantes guinéennes élargies aux pays amis.
Hier, mercredi 15 septembre 2021, les acteurs de la société civile ont été reçus par la junte militaire. Ils ont formalisé à l’endroit des nouvelles autorités des propositions et des contributions pour une bonne marche de la transition qui doit se faire sans les promoteurs du 3ème mandat.
Hadja Asmaou Diallo, présidente de l’Association des parents et victimes des évènements du 28 septembre, était porteuse du message des organisations de défense des droits humains à l’endroit de la junte, mais qu’elle n’a pas pu lire lors de la plénière tenue à cet effet dans la salle du 2 octobre, au Palais du peuple, a-t-elle confié à Guineematin.com, à travers un de ses journalistes.
Selon la Présidente de l’AVIPA, les autorités du CNRD sont à féliciter et à encourager pour l’acte qu’elles ont posé le 5 septembre en déposant l’ancien Président, après ces deux mandats légaux.
Pour la suite de la transition, l’AVIPA qui rappelle le contenu de la première déclaration du CNRD qui fait de la justice la boussole pour chaque citoyen, propose une transition de 18 mois.
Pour cette organisation de défense des droits humains, le CNRD doit avoir un calendrier allant de l’élaboration de la charte de la transition à l’installation des nouvelles autorités élues en passant entre autres par la mise en place des organes de la transition, la lutte contre les crimes de sang et les crimes économiques ainsi que l’élaboration d’un fichier électoral propre et l’écriture d’une nouvelle constitution adaptée aux réalités guinéennes.
En tout état de cause, l’AVIPA, le Forum civil, le CODDH, l’OGDH, WAFRICA, UBEPAAG/AMDH, Women hope Guinée, CAFIDHE, F2DHG, LIGUIDO, COLTE/CDE, OADHUGO, CORENA et l’ABLOGUI, supplient le CNRD la mise à l’écart dans la gestion de la transition, tous les auteurs des crimes de sang, des crimes économiques et des promoteurs du 3ème mandat.
Après les acteurs de la société civile, reçus en deux temps, les consultations se sont poursuivies ensuite avec les représentants du corps diplomatique et consulaire et clôturées pour cette journée par les représentants des Guinéens de l’étranger.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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