Labé : une fille de 7 ans violée par un père de famille à Tarambaly

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Une fille âgée de 7 ans a été victime de viol, il y a de cela quelques jours, dans la commune rurale de Tarambaly, située à environ 17 kilomètres de la commune urbaine de Labé. La victime, qui aurait été abusée par un homme d’une trentaine d’années, est admise à l’hôpital régional de Labé pour suivre des soins, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Selon les informations reçues hier vendredi, 10 mai 2019, à l’hôpital régional de Labé auprès de l’un des parents de la victime, la fille aurait été violée par un père de famille qui a deux enfants. Mamadou Bhoye Diallo, oncle de la victime, est revenu sur les faits. « La fille est ma nièce. C’est cette semaine que je suis parti dans mon village, à Madina Kaalan, dans la sous préfecture de Taran. J’ai trouvé cette affaire. Mais, les familles et certains notables voulaient étouffer l’acte et le régler à l’amiable. Car, c’est depuis mardi dernier qu’elle a subi cette agression sexuelle. Mais moi, je m’y suis opposé et j’ai pris la fille pour l’envoyer à l’hôpital pour ses soins médicaux, puisqu’elle avait des blessures au niveau de son organe génital. Les médecins ont fait tous les examens et ce vendredi, ils m’ont signifié qu’effectivement la fille a été violée », a-t-il expliqué.

En outre, Mamadou Bhoye Diallo a fait savoir qu’il a porté plainte. Il a également mis en doute les informations qui disent que le présumé violeur serait frappé de démence. « Je me suis rendu au commissariat central pour formuler une plainte contre ce présumé violeur, qui est toujours au village auprès de sa famille. Il est bien portant le monsieur et ne souffre d’aucune démence. Il est marié et a d’ailleurs deux enfants. On l’appelle communément Kendiély, peut-être que c’est un surnom. Mais, nous allons passer par tous les moyens pour le trimbaler en justice », promet-il.

A rappeler que les cas de viols sont devenus récurrents dans la région de Labé. Et le plus souvent, certaines familles préfèrent régler les cas à l’amiable au lieu de les porter devant les tribunaux. Ce qui rend plus difficile la lutte engagée contre les violences sexuelles que subissent les filles et femmes.

Depuis Labé, Alpha Boubacar Diallo pour Guineematin.com

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