SLECG : Aboubacar Soumah sur la suspension de Mohamed Bangoura

Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG

Comme annoncé précédemment, le bureau exécutif national du SLECG dirigé par Aboubacar Soumah a décidé de suspendre Mohamed Bangoura, le chargé de communication de la structure. Le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée a expliqué les motifs de cette décision à l’occasion d’une assemblée générale de l’organisation syndicale ce samedi, 02 novembre 2019 à Conakry, a constaté un reporter de Guineematin.com qui était sur place.

Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG

Devant les nombreux enseignants réunis au siège du SLECG, à Donka, Aboubacar Soumah est revenu sur la genèse de cette affaire. « L’Etat a instruit l’administration de se mobiliser pour se rendre à l’aéroport pour accueillir le Chef de l’Etat. Donc, toute l’administration était fermée sur instruction de l’autorité publique. Toutes les garanties étaient données pour la sécurité. Ils ont fait appel et des élèves et des enseignants à l’aéroport. Notre camarade, le chargé de communication, Mohamed Bangoura, a passé un message contraire à cet avis sur notre page Facebook en invitant les enseignants et élèves à l’école sans se référer au bureau exécutif national, même le secrétaire général.

Donc, j’ai été appelé par des journalistes qui m’ont posé la question de savoir si l’information est réelle. J’étais étonné parce que je n’étais pas informé. C’est ainsi que j’ai appelé Mohamed Bangoura, il m’a dit que c’est lui qui a fait. Je lui ai demandé pourquoi, il m’a répondu ainsi : parce que j’ai constaté que la mouvance est en train de distribuer çà et là de l’argent pour mobiliser les gens à venir accueillir le président. Je lui ai dit que ça, ce n’est pas notre problème. Chacun passe par sa stratégie pour mobiliser.

Nous, ce n’est pas notre problème. L’école est apolitique. L’école est gérée par l’Etat. Si l’Etat dit qu’il ferme les classes, nous, on n’a pas à contredire cela parce que nous ne sommes pas des politiciens. Ça, c’est de nous opposer à l’Etat. Déjà nous sommes traités de politiciens, si on se prête à un tel vent, c’est de donner l’opportunité à l’Etat de nous broyer. Donc, ainsi, le bureau a pris la décision de le suspendre jusqu’à nouvel ordre », a expliqué le leader du SLECG.

Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée a profité aussi de cette rencontre pour faire le point de l’évolution des travaux d’assainissement du fichier des enseignants. Des travaux qui devraient de permettre une revalorisation des salaires des enseignants en service. Et, c’est le chargé de de communication adjoint du SLECG, Adrien Gbamy, qui a fait le compte-rendu des activités en cours à ses collègues.

Adrien Gbamy, chargé de de communication adjoint du SLECG

« Pendant une semaine d’activités intenses avec la commission nationale d’assainissement du fichier des enseignants, nous avons eu à assainir le fichier de l’enseignement supérieur. Ensuite nous avons entamé le fichier de l’enseignement technique. Ce travail, a été bien effectué. Au jour d’aujourd’hui, nous sommes avec le MENA où il y a assez d’effectif. Et laissez-moi vous dire, les représentant du MENA étaient venus avec une idée arrêtée dans la tête pour défendre les abandons et les fictifs. Mais, on s’était imposés pour défendre les couleurs du SLECG. Un enseignant qui a abandonné, on mettra devant son nom abandon. Et celui qui est en activité, on mettra devant son nom enseignant en activité. Le fichier doit être sain. Comme je le disais à l’entame, nous sommes en train de récolter de bons fruits. Je le dis en vous regardant droit dans les yeux que la victoire, elle est là déjà », a-t-il assuré sous un tonnerre d’applaudissements.

Mohamed DORE pour Guineematin.com

Tel: 00224 622 07 93 59

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