Inondations à Sangarédi : le témoignage pathétique d’une victime qui a tout perdu

Les pluies diluviennes qui se sont abattues le mercredi, 21 août 2019, dans la commune rurale de Sangarédi, relevant de la préfecture de Boké, ont fait plusieurs victimes. Des maisons ont été envahies par les eaux du marigot Samayabhé. Les murs de certains bâtiments ont cédé sous la pression de l’eau au grand dam de leurs propriétaires, réduits à constater les dégâts, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

L’une des victimes de cette inondation, Alpha Maladho Diallo, a vu son bâtiment s’effondrer sur les objets qu’il contenait. Le bâtiment, ou ce qui en reste, est situé à une dizaine de mètres du marigot Samayabhé.

Cet opérateur économique a perdu les réalisations de plusieurs années. Selon lui, « ce bâtiment avait deux chambres occupées par un de mes frères et une de mes sœurs. Dans la chambre de ma sœur, il y avait un lit, un poste téléviseur écran plat, deux valises, une bibliothèque, une coiffeuse et d’autres objets de valeur. Mais tout est cassé. Dans la chambre de mon frère aussi il y avait une radio, un écran 21, plus ses habits et chaussures. Moi même dans ma chambre, j’ai perdu beaucoup d’habit, j’ai perdu aussi mon ordinateur de service, le lit, le matelas, tout est perdu. Pratiquement, je dois reprendre presqu’à zéro ».

Sur le terrain, les visites et témoignages de compassion se poursuivent. Les autorités locales et plusieurs personnes sont venues constater les dégâts et partager la peine avec la famille. « Les autorités sont venues nous consoler à travers le maire et ses conseillers. La police et la gendarmerie sont venues, on a reçu aussi une délégation venue de Boké. Tous sont venus nous remonter le moral et c’est l’occasion d’ailleurs de remercier tout le monde », a dit Alpha Maladho Diallo.

Pour finir, monsieur Diallo lance un appel aux bonnes volontés. « Franchement, j’ai perdu ici le fruit de plusieurs années de travail. C’est pour cela que je demande de l’aide auprès de tous. En tout cas, ce qui s’est passé ici est vraiment dur. On peut dire que notre moral est touché, mais on s’en remet à Dieu ».

De retour de Sangarédi, Abdourahmane N’Diaré Diallo pour Guineematin.com

Tél : 628-98-49-38

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