Recrutement dans l’armée : la première étape du concours lancée à Faranah

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Les autorités de Faranah ont lancé hier dimanche, 7 avril 2019, la première phase du concours de recrutement dans l’armée guinéenne. C’est à Baliany, un village situé à huit (8) kilomètres de la ville, sur la route nationale Faranah-Dabola, que le coup d’envoi de la course a été donné aux environs de 9 heures, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Ce sont les autorités de la Faranah qui ont lancé cette épreuve, en présence des cadres préfectoraux et communaux, les services de défense et de sécurité, les cadres de la justice et la Croix Rouge locale.

Ils sont au total quatre cent quarante (440) jeunes postulants, dont cinquante (50) filles, à avoir pris part à cette première vague de test de recrutement dans l’armée. Les hommes avaient huit kilomètres à parcourir, alors que les femmes devaient se mesurer sur six (6) kilomètres.

Selon nos informations, il y a 3 600 candidats à Faranah à la recherche de l’emploi dans l’armée pour seulement 250 places.

Interrogé par Guineematin.com, le préfet de Faranah, Ibrahima Kalil Keïta, a évoqué le manque d’emploi avant de rassurer les jeunes de l’équité qui va caractériser le processus. « Je ne crois pas qu’il y ait aujourd’hui en Guinée un problème plus crucial que l’emploi jeunes. Dieu merci, grâce au programme du Pr Alpha Condé, les écoles sont créées un peu partout, les jeunes sont formés, mais ils n’y a pas d’emploi.

C’est dans ce cadre-là que le ministère de la défense nationale a demandé un recrutement des jeunes pour l’armée et ce recrutement est confié à la préfecture. La préfecture de Faranah a formé une commission. Ce travail a commencé, 3600 jeunes ont été recensés. Ce qui prouve que le problème d’emploi est une nécessité dans notre pays. Aujourd’hui, nous commençons les épreuves qui sont aussi confiées à la préfecture. Ce que je vais vous dire, puisque certains manquent de confiance, on pense qu’on les fatigue, que autorités ont fini de faire le choix.

Non ! Il n’est pas question de tricher à Faranah. Je le dis en tant que première personnalité de la préfecture, que les jeunes partent à égalité de chance. Je le dis encore plus haut qu’ailleurs qu’à Faranah, il n’y aura pas de fils de gouverneur, de fils de préfet, de fils de commandant, de fils de député. Ils sont tous égaux, qu’ils soient rassurés qu’ils partent à égalité de chance. Chacun va récolter ce qu’qu’il aura semé. Donc, je souhaite bonne chance aux enfants et aux petits enfants », a-t-il lancé.

De son côté, Oumar Camara, maire de la commune urbaine de Faranah, a lancé un message aux jeunes tout en dégageant l’objectif de ce recrutement. « Mon message, c’est de rassurer au postulant que la confiance que l’Etat a placée en nous, nous allons l’assumer. Nous serons à la hauteur de cette confiance.

Je veux les rassurer que vraiment chez nous, c’est l’égalité de chance, tout le monde est égal devant nous, devant la loi, devant ce concours-là. L’objectif, c’est d’avoir les meilleurs candidats, des candidats de qualité, les candidats potentiels qui peuvent valablement représenter nos forces armées. Nous sommes dans cette optique pour que Faranah soit mieux apprécié dans ce sens », a dit le maire.

À noter que 13 personnes, dont 2 filles, ont été admises à l’hôpital régional pendant la course.

De Faranah, Bangoura Mamadouba pour Guineematin.com
Tel : 00224 620 24 15 13

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