Recrutement dans l’armée : 1806 candidats ont pris part à l’évaluation écrite à Faranah

La deuxième phase du recrutement dans les forces armées guinéennes s’est tenue hier dimanche, 28 avril 2019, à l’Institut Supérieur Agronomique et Vétérinaire (ISAV) de Faranah. Après le test physique, les 1806 admis ont passé le concours intellectuel.

La cérémonie de lancement a eu lieu en présence des autorités régionales, préfectorales et communales de Faranah, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Les candidats à ce concours ont rallié les locaux de l’ISAV pour passer la dernière partie du test. Tôt le matin, un important dispositif sécuritaire a été mis en place, de la grande d’entrée jusqu’au niveau des salles avec un contrôle systématique mis en place par les organisateurs. Dans les salles de classe, les candidats sont contrôlés à tour de rôle à travers les photos, les PV.

Sadou Keita

A 10 heures précise, c’est devant les autorités préfectorales et communales que le gouverneur de la région administrative de Faranah a lancé le sujet. Selon Sadou Keita, « c’est un concours national organisé par l’Etat. Nécessairement, il faudrait la présence de l’Etat. Nous sommes les autorités représentantes de l’Etat dans la zone, nous venons donc pour lancer les épreuves ».

En outre, le gouverneur de Faranah a mis en garde les éventuels fraudeurs. « Le seul conseil qu’on a à donner, c’est qu’il faudrait que les enfants sachent qu’ils vont être recrutés pour l’armée. Donc, il faudra une conscience professionnelle au départ… Donc, ce n’est pas la peine de chercher à tricher. Nous appliquerons tout le règlement tolérance zéro. Un élève ou un candidat qui triche est éliminé ; un surveillant, qui montre le chemin de la tricherie à un élève, est éliminé et ensuite ce surveillant est poursuivi. Il faudrait que les enfants le sachent, dès le départ. On n’a pas besoin de recruter des malhonnêtes. Parce que quand vous avez dans une armée de tricheurs, ils ne vont pas assurer la sécurité, la défense du territoire national. Au moment où c’est chaud, ils vont se cacher jusqu’à ce que le calme revienne. Donc, ils présentent déjà des indices qu’ils ne peuvent pas être des militaires. Nous avons espoir que c’est des conseils bien compris et seront suivis », a-t-il lancé devant les candidats.

A noter qu’à Faranah, ils sont au nombre de 1806 candidats qualifiés pour le test écrit de ce concours de recrutement dans l’armée guinéenne. Ils vont concourir pour seulement 250 places disponibles.

De Faranah, Bangoura Mamadouba pour Guineematin.com
Tél. : 00224 620 24 15 13 / 660 27 27 07

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