BEPC à Matam : « On communiquait ; mais, on n’a rien compris… »

Les candidats au Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) continuent à se faire évaluer au compte de la session 2019. On en était à la deuxième journée ce mardi 9 juillet, où ils ont affronté les épreuves de Physique et de Dictée-Questions. Au centre lycée Coléah, dans la commune de Matam, les jeunes se sont plaints aussi bien de la surveillance que de la nature des sujets, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Après les épreuves de Rédaction et Histoire pour la première journée, les candidats ont affronté ce mardi les épreuves de Physique et de Dictée et Questions. A la fin des évaluations, de nombreux élèves du centre lycée Coléah ont exprimé les difficultés rencontrées.

Sékou Camara, élève au groupe scolaire Les Bobels,
Sékou Camara

Selon Sékou Camara, élève au groupe scolaire Les Bobels, « aujourd’hui, on a fait la Physique et la Dictée et Questions. Les épreuves étaient très difficiles aujourd’hui. Les surveillants nous ont beaucoup serré aujourd’hui. On n’a pas pu beaucoup travailler. J’ai travaillé un peu seulement. Je vais avoir au moins 10. Mais la Physique était très difficile. On ne pouvait même pas communiquer aussi à cause de la surveillance », a-t-il fait savoir.

Même son de cloche chez Gassime Camara, élève de la même école, qui a regretté la complexité des épreuves même si la surveillance n’était pas aussi rigoureuse. « Ça n’a pas du tout marché aujourd’hui. Les sujets étaient très difficiles pour nous aujourd’hui. Toutes les deux épreuves étaient vraiment difficiles. Les surveillants n’étaient pas quand-même méchants. On communiquait ; mais, on n’a rien compris. C’était très difficiles pour nous », a dit le jeune candidat. Un aveu qui a été désapprouvé par ses camarades qui sont venus interrompre notre entretien…

Nana Traoré

Par contre, Nana Traoré soutient que les épreuves de ce mardi étaient relativement abordables, alors que les surveillants ont fait preuve de rigueur. « Les sujets qu’on nous a envoyés aujourd’hui étaient un peu bien. Je connaissais certaines questions. D’autres, je ne les connaissais pas. J’ai quand-même travaillé un peu. Aujourd’hui, la surveillance était vraiment dure. Ils nous ont tellement serrés qu’on n’a pu rien faire. On était vraiment serré. On sait qu’ils font leur travail, mais il ne faut pas qu’on serre d’une telle manière », a lancé la candidate.

Pour Yaya Mara, les surveillants ne font qu’exécuter les consignes reçues de la part des autorités du système éducatif. « Franchement, les épreuves étaient très difficiles. Ce n’était pas facile de les aborder toutes, mais on essayé de faire notre mieux. Nous, on pensait que la Physique allait être facile, mais c’était vraiment très compliqué. Concernant les surveillants, ils ont été tous sévères envers nous. Ils ont appliqué ce que la loi a dit et dans ce cas, on ne peut pas dire qu’ils sont méchants », a laissé entendre le jeune homme.

Pour la journée de demain mercredi, les candidats vont affronter les épreuves de Chimie et d’Education Civique.

Mamadou Bhoye Laafa Sow pour Guineematin.com

Tél. : 622919225 / 666919225

Facebook Comments Box