Recensement des enseignants : « les fictifs ne se détectent pas de manière automatique », DCE de Kaloum

L’exécution du protocole d’accord signé au début du mois de janvier dernier entre le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) et le gouvernement se poursuit tant bien que mal. Le processus de recensement des enseignants a démarré hier lundi, 18 mars 2019, dans les cinq Directions Communales de l’Education (DCE) de Conakry, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Pour le cas de la DCE de Kaloum, le premier responsable des lieux a expliqué à un reporter de Guineematin, comment le processus s’est déroulé. Selon Ibrahima Yattara, il est prématuré de parler des fonctionnaires fictifs en cette première phase. « Vous savez, c’est le début d’un processus. Les fictifs ne se détectent pas de manière automatique.

Pour le moment, ils sont au niveau de la collecte des informations pour voir les fonctionnaires qui sont réellement existant physiquement. Dire que des fictifs ont été trouvés en ce moment, c’est aller vite en besogne. Ce n’est pas le moment. On est dans une phase de collecte des informations. Ils sillonnent les bureaux pour recenser le personnel présent » a annoncé le directeur.

Ibrahima Yattara a fait comprendre que la quasi-totalité des cadres de la direction communale de l’éducation de Kaloum ont été recensés sur place. « Effectivement, la commission, composée de deux recenseurs, accompagnés par des observateurs et des syndicalistes du SLECG et de la FSPE, sont venus ici hier.

Au niveau des cadres de la DCE de Kaloum, ça s’est bien passé. Ils ont pu recenser la quasi-totalité des cadres qui étaient présents. Le recensement a été fait sur place. Ils ont recensé les gens à leurs postes de travail. C’est ce qui a été fait à Kaloum », a-t-il dit.

A la question de savoir quelle est la procédure utilisée par la commission, monsieur Yattara a dit « qu’une série de questions a été posée par les agents recenseurs. Et, c’est en apportant la réponse à cette série de questions qu’on saura s’il y a des anomalies ou pas. Donc, c’est cette phase qui est en cours. Ils ont suivi la formation pour ça.

Ils viennent, ils vous posent des questions, et s’il y a l’harmonie, c’est le serveur qui détectera si les réponses que vous avez apportées sont au complet ou pas. Ces agents recenseurs travaillent avec des outils électroniques modernes. C’est avec des téléphones portables qu’ils vous posent les questions et ils enregistrent vos données ».

Selon le directeur communal de l’éducation de Kaloum, après la DCE, « les agents vont se diriger dans les deux écoles professionnelles de Kaloum, puis les écoles primaires et secondaires et après ils iront aux îles pour recenser ».

Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com

Tel: 620 589 527/654 416 922

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