Examens nationaux à Boké : « seuls les enseignants réguliers vont surveiller »

Elhadj Dembo Amirou Dramé, Directeur préfectoral de l'éducation (DPE) par intérim de Boké
Elhadj Dembo Amirou Dramé, Directeur préfectoral de l’éducation (DPE) par intérim de Boké

Les examens nationaux, session 2019, démarrent après demain, jeudi 04 juillet 2019 sur toute l’étendue du territoire national. A Boké, les autorités éducatives assurent que toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de ces évaluations, rapporte un correspondant de Guineematin.com sur place.

La première satisfaction du directeur préfectoral de l’éducation de Boké à la veille du début des examens nationaux de cette année, c’est l’état d’avancement des programmes d’enseignement. Car, on le sait, cette année scolaire a été fortement perturbée par la grève des enseignants, déclenchée à l’ouverture des classes par le SLECG. Mais aujourd’hui, les programmes ont été exécutés à plus de 95% dans tous les établissements scolaires de la préfecture, selon Elhadj Dembo Amirou Dramé, le DPE de Boké.

Pour l’examen de fin d’études élémentaires qui s’ouvre le 04 juillet, ils sont au total 11 831 candidats dont 5 424 filles pour toute la préfecture. Soit 11 046 candidats dont 5 168 filles pour l’enseignement général (EG) et 785 dont 256 filles pour le franco-arabe (FA). Ces candidats sont repartis dans 42 centres et 368 salles d’examen, pour 736 surveillants en raison de deux (2) par salle.

Parlant justement du choix de ces surveillants, le directeur préfectoral de l’éducation indique qu’il s’est fait sur la base d’un certain nombre de critères. Car, tous les enseignants souhaitent faire partie de la surveillance ou de la correction, en raison des primes qui leur seront accordées. Mais, « nous avons plus de deux mille (2 000) enseignants dans la préfecture de Boké. Donc il est pratiquement impossible de prendre tout le monde », a déclaré le directeur préfectoral de l’éducation.

C’est pourquoi, dit-il, la DPE a dû se baser sur la régularité pendant l’année scolaire pour choisir les surveillants. « Ceux qui ont accepté de travailler correctement dans la régularité durant toute l’année scolaire, c’est l’occasion pour nous de les récompenser. Il y a des paresseux qui n’attendent que la période des examens pour réclamer qu’ils soient pris parce qu’il y a des primes, seuls les enseignants réguliers vont surveiller. Il y a également les enseignants du privé et les contractuels qui ont droit à surveiller », a dit Elhadj Dembo Amirou Dramé.

De Boké, Mamadou Diouldé Diallo pour Guineematin.com

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