Lutte contre la violence et promotion de l’Etat de droit : ce que comptent faire la PNJDD et ses partenaires

Pourquoi la PNJDD a été mise en place ? Quels sont ces domaines d’intervention ? Ce sont entre autres les questions auxquelles les responsables de la Plateforme nationale des jeunes leaders pour la démocratie et le développement (PNJDD) ont répondu au cours d’une conférence animée ce mardi, 17 août 2021. Cette rencontre avec les professionnels des médias consistait à présenter ce réseau qui a été mis en place il y a quelques mois, a constaté un reporter de Guineematin.com qui était sur place.

C’est dans le cadre de l’extension de la PJDD (Plateforme des jeunes leaders de l’axe pour la démocratie et le développement), grâce à l’appui technique et financier de la DSV-BI, que la Plateforme nationale des jeunes leaders pour la démocratie et le développement (PNJDD) a été mise en place. Un réseau national d’acteurs de la promotion de la lutte non violente, qui regroupe les PJDD des 7 régions administratives du pays, plus la zone spéciale de Conakry et la préfecture de Dubréka.

Houda sow, président de la PNJDD

Selon son président, Houda Sow, cette plateforme « se veut à la fois la locomotive de la démocratie, de la lutte non-violente et de la promotion de la paix en République de Guinée. En faisant une rétrospection de la situation du départ, c’est-à-dire avant le projet « La baïonnette intelligente » et avec l’appui technique et financier du WFD à travers son programme DSV-BI, nous trouvons une nette amélioration et un progrès à saluer.

Loin de se réjouir de ces quelques acquis, l’objectif est loin d’être atteint de façon générale. De toute évidence, la PNJDD et l’ensemble de ses structures réitèrent leur engagement et leur détermination à : promouvoir l’Etat de droit ; promouvoir la lutte non-violente ; promouvoir le respect des droits de l’homme ; lutter contre la violence sous toutes ses formes ; combattre l’injustice, l’arbitraire et l’ethno-stratégie », a indiqué le président de la PNJDD.

Pour l’atteinte de ces objectifs, la Plateforme nationale des jeunes leaders pour la démocratie et le développement appelle l’ensemble des acteurs concernés à jouer leur partition. « Nous exhortons le gouvernement guinéen à œuvrer pour le strict respect des droits de l’homme et à l’instauration d’un véritable Etat de droit à l’effet de faire de la Guinée un havre de paix et d’unité nationale ;

Aux forces de défense et de sécurité (FDS), d’agir toujours dans le strict respect des règles et principes qui régissent les opérations de maintien d’ordre ;

Aux partis politiques, de participer activement à la sensibilisation et à l’éducation de leurs militants et sympathisants au respect des règles et des principes démocratiques ;

Aux organisations de la société civile, à beaucoup de synergie d’action et d’unité pour mieux accomplir son rôle d’interface entre les gouvernants et les gouvernés », a lancé Houda Sow, président de la PNJDD.

Dans son combat contre la violence et la promotion de l’Etat de droit en Guinée, la PNJDD est appuyée par le programme Démocratie sans violence-la Baïonnette intelligente (DSV-BI), qui collabore depuis 2013 avec la PJDD. Mamadou Kaly Diallo, responsable du programme DSV-BI du bureau Conakry, se félicite de l’extension de ce réseau au niveau de tout le pays. Il se dit convaincu qu’avec la détermination de la PJDD et de la PNJDD, le pari de la non-violence et l’Etat de droit sera gagné en Guinée.

Mamadou Kaly Diallo, responsable du programme DSV-BI du bureau Conakry

« Voilà aujourd’hui, de cette plateforme que nous avions au départ, avec 35 leaders de l’axe, nous sommes sur l’ensemble du territoire de la Guinée. Et ce sont des jeunes très engagés, très motivés et que nous avons réussi quand même à initier à travers les stratégies utilisées par Mahatma Gandhi, Nelson Mandela, Martin Luther King, Stéphane Hessel, Dalaï-lama, dans leur combat pour la conquête de la liberté, des droits civiques et du respect des droits de l’homme, que nous sommes en train de divulguer et promouvoir.

Et nous sommes très heureux qu’eux-mêmes ils intègrent ces valeurs-là. L’élément qui pourrait l’illustrer, c’est la bonne collaboration qui existe aujourd’hui entre certains de ces leaders et les forces de défense et de sécurité, particulièrement les forces de l’ordre lors des opérations de maintien d’ordre. Alors, nous gardons l’espoir que même quand nous allons nous retirer, parce que nous sommes un programme, nous laisserons à la Guinée deux réseaux très solides », a dit M. Diallo.

A noter que la PNJDD compte trois organes : un conseil d’administration composé de 9 membres, un bureau exécutif de 11 membres et un commissariat au compte de 5 membres.

Mariame Diallo pour Guineematin.com

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